Cette hausse considérable des violences sexuelles s’expliquerait par “la libération de la parole” et “la meilleure prise en considération de ce sujet par les forces de l’ordre” selon le ministre de l’Intérieur.

Manifestation contre les violences sexuelles © Neil Chapelon

Manifestation contre les violences sexuelles © Neil Chapelon

Une statistique qui glace le sang. Les chiffres du ministère de l’Intérieur publiés jeudi 27 janvier montrent une hausse de 33% des cas de violences sexuelles enregistrées par les services de police et de gendarmerie. 

Les violences sexuelles peuvent avoir des effets très néfastes. L’infographie présentée par France Culture présente les conséquences des violences sexuelles :

Infographie sur les violences sexuelles © France Culture

Infographie sur les violences sexuelles © France Culture

Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l'augmentation significative témoigne de “la libération de la parole” et de “la meilleure prise en considération de ce sujet par les forces de l’ordre”.

La part de faits anciens signalés a aussi largement augmenté au cours de l’année précédente, particulièrement ceux qui concernent des victimes mineures. La proportion des violences sexuelles commises plus de 5 ans avant leur enregistrement augmente chaque année, passant de 12% en 2018, à 15% en 2019, à 19% en 2020.

 

Neil Chapelon

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