Airbnb : Tranquillité temporaire au Lac-Kénogami
Les projets de location de domicile via Airbnb ont du mal à se faire une place au Saguenay. Pourtant, la paix des habitants est menacée par un projet de loi québécois qui pourrait faciliter les desseins des propriétaires.
Le Conseil municipal de Jonquière a rejeté la demande de création d’un Airbnb au bord du Lac-Kénogami, jeudi 19 janvier. Cette conclusion n’est pas isolée puisque, selon un habitant de la rue concerné par le projet, Samuel Gagnon, “une demande similaire avait été refusée l’an passé”.
Lui-même opposé au Airbnb, il pense “à la sécurité. C’est une rue étroite et les locataires ne savent pas qu’il y a des enfants ici. Et on a choisi de vivre au lac pour sa tranquillité. Mais les locataires vont faire du bruit en semaine, alors que nous ne sommes pas en vacances”, détaille-t-il.
“Cette situation est assez fréquente, clarifie Kevin Armstrong. Tout dépend de ce que les autres citoyens veulent ou non. Mais, à l’avenir, la législation devrait changer, Québec a un projet de loi, qui n’est pas encore en cours d’application, qui va permettre de faire un Airbnb dans toutes ses résidences principales.”
Route vers une zone durable
La mise en chantier du Centre TERRE a été rappelée par le conseiller municipal Kevin Armstrong. Le projet à 17 millions de dollars va permettre de développer de nouvelles technologies dans le domaine du développement durable.
Selon le conseiller, les conséquences seront positives pour “le Cégep de Jonquière, le parc, la ville, et même la région”. Cet investissement sera un lieu “unique au Canada. Une vitrine du parc industriel local, qui, avec la microbrasserie HopEra, va aider le Saguenay à développer sa zone durable”, continue-t-il.
“C’est une de nos dix priorités”, éclaircit Kevin Armstrong. La construction permettra aussi aux PME de s’implanter et de se développer dans la région.
Saguenay en neige approche
Le festival Saguenay en neige aura lieu du 2 au 12 février prochain à Jonquière, au bord de la rivière aux Sables. Ce sera la première édition sur place post-pandémie. Autre bonne nouvelle pour la représentation, “il y aura beaucoup de participants cette année, professionnels comme écoles locales”, ajoute le conseiller, Kevin Armstrong.