Dans la lettre numéro trois de nombreux éléments évoquent un monde hostile, mais aussi le silence de Cécile et la parole donnée aux autres.

Pour commencer, Cécile perçoit le monde comme hostile car les gens parlent d’elle en la regardant : “Ce qui m’inquiétait le plus était de ne pas savoir ce qu’on pensait sur mon compte.” . Elle ne sait pas ce que la société pense d’elle et les regards qu’on lui lance l’embarassent. Ensuite, elle a peur de son mariage à venir “C’est peut-être celui-là qui doit m’épouser ; mais alors ce ne serait donc que dans quatre mois !”. Elle ne sait pas qui sera son futur mari et la phrase exclamative démontre son à priori sur son époux.

Enfin Cécile a peur de faire des fautes, une “gaucherie”, cette peur existe car, une nouvelle fois, elle ne sait pas. Elle ne comprend pas comment agir en société : “on riait de moi”. Cécile est donc l’objet de moqueries et de commérages ce qui rend son monde hostile. De plus, elle ne connaît pas celui-ci et ne sait pas comment y évoluer.

 

Ensuite, la pauvre Cécile est réduite au silence tandis que les autres peuvent s’exprimer. Elle n’a parlé qu’à une seule personne : “C’est la seule personne qui m’ait un peu parlé dans la soirée.” et cette femme l’a décrite comme gauche. En opposition, tous les autres personnages parlent : “on se parlait à l’oreille”, “on parlait de moi”, “j’ai entendu”, “j’ai encore entendu”, “qui parlait”. Le mot “entendre” et le mot “parler” sont répétés de nombreuses fois dans le texte. Tout comme la marquise, Cécile se tait et se contente d’écouter. Mais au contraire de celle-ci, elle n’en retient rien.

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