Avide, le monstre avance sur son chemin

Affamé de chair fraîche, il détruit ce qu'il touche

Il dévore tous les êtres, l'esprit malin !

Mais jamais de tels mets n'apparaissent en sa bouche.

 

Il manipule le monde enfermé dans ses vices

Son miroir nous renvoyant l'image d'un dieu.

Et sa parole en ces jours saints n'est que supplice.

Son âme noire brûle du plus ardent des feux, 

 

Jamais il ne s'éteint, jamais il ne faiblit

Et quand il lève les yeux, les hommes sont à ses pieds.

Voyez comment il rit ! Et lorsque sonne minuit,

 

Ses promesses enchantées laissent une dette à payer

Pour la régler les hommes doivent devenir ses chiens

Les moutons boivent ses paroles et le monde est sien.

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