Le prix du gaz va subir une nouvelle hausse de 12,6 %, selon la Commission de régulation de l'énergie. Un sujet à chaud qui concerne des millions de consommateurs et dont Jean Castex va tenter de proposer des aides.

Forte hausse du prix du gaz ©FuturaSciences

Forte hausse du prix du gaz ©FuturaSciences

Les tarifs réglementés d'Engie vont encore augmenter de 12,6 % le 1er octobre, a annoncé lundi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Il s'agit de la plus forte hausse constatée depuis 2013 et la mensualisation du calcul, qui se faisait auparavant par trimestre. De nombreux foyers français vont être concernés par cette augmentation, soit trois millions selon la CRE. Le Premier ministre Jean Castex va s’exprimer au journal de 20h de TF1, ce jeudi 30 septembre pour annoncer de nouvelles aides.

 

3 millions de consommateurs concernés

La CRE précise que les tarifs réglementés concernaient, au 31 août, « environ 3 millions de consommateurs résidentiels » sur les 10,5 millions que compte la France, « dont 2,77 millions chez Engie ». « Ils représentent seulement 7,5 % de la consommation nationale de gaz », souligne l'instance.

Le premier ministre Jean Castex viendra annoncer "les mesures du gouvernement pour faire face à l'augmentation des prix de l'énergie" ce jeudi, au journal télévisé de TF1. Pour aider les plus précaires à faire face à cette hausse de prix, le gouvernement a annoncé, le 15 septembre, la création d’un “chèque énergie''. D'un montant de 100 euros, celui-ci sera envoyé à 5,8 millions de ménages d'ici décembre.

Hausse du prix du gaz : une augmentation de 12,6 % au 1er octobre

La France et le reste de l’Europe touchés

L'Hexagone n'est pas épargné par la flambée des prix sur le marché mondial. "La France ne dispose pas de gaz sur son territoire et importe 99 % de sa consommation, elle est donc exposée, comme le reste de l'Europe, aux variations des prix de marché européens et mondiaux", rappelle la Commission de régulation de l’énergie.

Depuis le début de l'année, les cours ont augmenté de plus de 300%. Une explosion qui s'explique à la fois par des stocks bas, une forte demande de gaz naturel liquéfié en Asie et une incapacité de la Russie et de la Norvège à augmenter leurs livraisons.

 

Sibylle Beaunée

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