Le 30 janvier 1972, 14 personnes ont été assassinées par la police britannique. 50 ans plus tard, les tensions entre unionistes et indépendantistes sont toujours aussi fortes. Les proches des victimes ont demandé à ce que justice soit rendue, un demi-siècle après les faits.

Les Irlandais se sont réunis dans la ville de Derry en la mémoire des victimes du Bloody Sunday © Euronews

Les Irlandais se sont réunis dans la ville de Derry en la mémoire des victimes du Bloody Sunday © Euronews

"J'aimerais voir le gouvernement britannique nous accorder nos trois demandes, nous en avons trois et ce sont des poursuites", s’insurge Kate Nash, la sœur de William, assassiné lors des événements du Bloody Sunday

Le Premier ministre irlandais Michael Martin a apporté son soutien aux familles de victimes. “Il doit y avoir une responsabilité totale", a-t-il déclaré en visant les instances britanniques.

Pour les Nord-Irlandais la lutte reste sévère même si des violences ne devraient plus exister comme avant. Les mentalités ont changé entre les unionistes et les indépendantistes. A tel point que la ville de Derry a lancé un débat concernant son nom. Les unionistes l’appellent Londonderry, preuve de l’attachement avec l'île de Grande-Bretagne.

 

Un passé difficile à assumer

Ce dimanche, des milliers de personnes se sont réunies dans la ville pour rendre hommage aux victimes. Le gouvernement anglais avait évoqué ce massacre en acceptant l’erreur, sans que des mesures ne soient prises. Les Irlandais continuent de manifester pour que leur voix soit entendue.

 

Benoît Lesaulnier

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